Les jours de colère sont comme les jours de tonnerre : ils ne sont pas éternels.
Je ne sais pas si c'est un bien ou un mal.
En l'occurence, la colère me fait me sentir vivante, moi qui le suis si peu et pour si peu de temps.
Mais bon... le désir d'être un volcan n'est pas non plus la solution à tout (même si c'est le très beau titre d'un des tomes du Journal hédoniste d'Onfray).
Deux nuits blanches d'affilée... je commence à ne plus sentir mes os.... sûr et certain que je vais m'écrouler comme une masse dans un laps de temps qui reste à définir mais que je prévois relativement court...
Alors aux lueurs blâfardes d"une aube livide de fin d'orage, j'ai remis la cassette du documentaire de Rotman, "Les Survivants", récemment passée sur France 3.
Pour me souvenir.
Pour effacer l'insulte.
Pour ne jamais oublier d'où je viens, qui je suis et qui m'a construite.
mardi, juin 14, 2005
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