lundi, juin 20, 2005

Pause studieuse

Dans l'ordre...

Appel du Balrog à pas d'heures hier soir :
Fils de moi : Dis, Mamita (je sais... c'est ridicule mais quand le géniteur ibérique s'appelle José, ce qui donne Pepito en diminutif, la génitrice, même béarnaise, se retrouve, contrainte et forcée, affublée d'un "Mamita" pour assortir les coloris en camaïeu et faire marrer les mômes...), ça t'embête si je m'installe chez toi la semaine prochaine pour que tu me fasses réviser le brevet ?
Mère indigne de lui : Non, mon coeur. Tout baigne. Tu peux débouler, toi, ton Ipod, ton Warcraft, tes pompes qui puent...
Fils de moi : (méfiant quand même, le loustic) Dis ? T'as eu combien au BAC en maths ?
Mère littéraire de lui : Numamour, j'ai pris latin et pas maths au BAC, je te le rappelle... mais, pas de lézard, j'avais fait seconde scientifique et je dois avoir quelques restes...
Fils de moi à qui on la fait pas : T'es sûre ?
Mère vexée de lui : Dis, tu la veux tout de suite ta baffe où tu attends lundi soir ? Je te rappelle aussi que je l'ai eu du premier coup, à l'écrit et avec mention Bien mon BAC, moââââ... alors, CAMEMBERT !!!
Fils de moi malin comme un singe : OK, OK, OK... au fait, c'est pas la peine de ranger ma chambre, Maman chérie que j'aime et que j'adore ! Je le ferai moi-même ! Promis, juré, craché ! (tu parles.... ce serait bien la première fois !)

Donc me voilà embarquée dans de la géométrie et autres couillonnades pour la semaine...
Penser à faire le plein de vitamines pour lui, de patience pour moi.

Qui plus est, avec un timing quasi parfait, l'espèce volatile vient de me rééditer le coup de l'année dernière...

Alors le billet que je voulais faire pour rebondir sur un papier de l'hilarant et ô combien réjouissant Torpedo attendra. Remarquez, ça vaut mieux parce que me connaissant c'était reparti pour un coup de grisou, ou de lance flamme atomique comme dirait Guillermito... Môssieur Pascal Mercier attendra son tour pour passer sous ma badine mais il n'y coupera pas.

Et puis surtout, ça m'évite de m'arracher le coeur sur un autre billet, sur mon Georges de père.
Le temps d'en trouver le courage vacillant, les mots doux amers, les idées claires obscures et d'essayer de transformer le diamant noir du désespoir en pierre de lune de la simple mélancolie.

Comme dit Woody Allen dans Annie Hall : "La vie se divise en deux catégories : l'horreur et le malheur".
Tout est dans la palette du nuancier...

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