Bien m'en prit !
En deux billets réjouissants, il a eu la grâce de dépeindre ce genre de soirées qu'on a tous vécues, aux fins funambulesques et absolument pas maîtrisées, quand tout part en vrille : les verres, les tables, les T-shirts, les discussions... pour finir dans la rosée du petit matin, beaucoup plus fraîche que nous.
Pour lui, c'est U2 qui est le signal du début du commencement de la fin des haricots.
Pour Anitta, c'est la Mano.
Et pour moi, c'est les B52's... allez savoir pourquoi on a tous, comme ça, des signaux de fumée, des clins d'oeils complices, des reflexes pavloviens qui signifient en gros : "Allez zou... c'est parti... on lâche le V-Twin... planquez les gosses et les mémés !"
Dans la bande, il y en avait toujours un pour chalouper en douce vers la platine et lancer soit Rock Lobster, soit Cosmic Thing, soit Love Shack.
Et à partir de là, plus rien n'était contrôlable.
Une espèce de code à la Radio Londres... ce qui pour des B52, justement, semblait extrêmement approprié.
Alors merci Barnabé !
Parce que sans que tu t'en doutes, grâce à toi, j'ai ressorti toute ma disco des fous-furieux en question, laquelle avait légèrement pris la poussière mais que j'ai fini par dénicher, et que ça m'a maintenu la tête hors de l'eau boueuse de mes naufrages journaliers (QUE 3 anxios aujourd'hui ! Hourrah !).
Et pour finir sur une note apaisante, je colle le merveilleux "Follow your Bliss" qui ponctuait les aubes couleur lavande, une fois toutes bouteilles vidées, nos muscles et nos cerveaux épuisés... sauf quand Oï décidait de prendre sa guitare et de doubler, archi faux bien sûr, la plage du Cd.
Là, on se redressait tous en choeur pour lui lancer un vigoureux : "Oï !!! LA FEEEERME !!!"
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