jeudi, juin 02, 2005
Blues became
Avec un jour de retard pour cause de mal à digérer une grave colère... du genre Dies Irae en technicolor avec explosions, mitraille et tout et tout... c'est pas compliqué, en m'ouvrant les tripes, on y aurait trouvé ces fameuses armes de destruction massive que Saddam a si bien planquées... l'album de Juin.
En fait, j'ai hésité très longtemps.
Jusqu'à il y a deux jours, je pensais vous causer du dernier album d'Interpol, "Antics", excellentissime comme leur premier, "Turn on the bright lights". Ça semblait logique : c'était récent, rageur, sombre et lumineux à la fois...
Et puis m'est tombé sous la main le dernier de Yann Tiersen, "Les retrouvailles", qui m'a rappelé les plus beaux moments de son "Le Phare" avec un renouvellement certain. Sauf que pour une fois, je me suis trop laissée envahir par la mélancolie et n'arrivais pas à l'écouter sans distances...
A un moment, je me suis dit que j'allais faire un compromis bâtard en collant l'album que le dit Yann a fait avec Shannon Wright, plus énergique...
Et j'en étais là de mes expectatives quand je me suis tapée un beau coup de grisou que je ne regrette en rien parce que je n'ai pas besoin de deux tumeurs à cajoler en même temps et qu'il fallait bien en extirper une : celle de la trahison qui vous ronge comme une gangrène.
Fait.
Claquée la porte.
Jetée la clé.
Passons à autre chose...
Mais pour ça, il me fallait de l'inclassable. Et du très beau.
Très très beau.
Alors ce sera Merz.
Merz, c'est en fait une espèce de grand échalas à la tronche de rat crevé prénommé Conrad Lambert qui m'est tombé dessus en 1999. Mon disquaire favori me croche par le bras au détours d'un rayon en me glissant "Dis ma blonde, j'ai un truc pour toi, juste assez dingue comme tu aimes... ça ressemble à rien. Comme toi, quoi".
Mon disquaire me connaît TRES bien.
Et c'était Merz.
Jusqu'à présent un seul album de disponible, celui-là.
Mais il semblerait que sorte de nouveau un Merz intitulé "Loveheart".
Le problème est qu'il est introuvable ! Ni sur Amazon (que ce soit .fr ou .com), ni sur le réseau.... il n'y a que sur le site de cet olibrius qu'il en est fait mention et qu'on puisse visiblement acheter les morceaux en ligne...
Comme je n'aime pas la pochette de son premier album, je préfère vous coller un portrait du coupable et vous laisser vous régaler de cet OVNI musical pendant que je finis de panser mes plaies.
Bonne écoute.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire