lundi, mars 14, 2005

Monde parallèle

C'est une feuille de l'immense ficus benjamina posé à la tête de ton lit qui t'a réveillée en flirtant tendrement avec ton front.
Tu n'as pas ouvert les yeux. Tu as fait semblant de dormir encore. Et la feuille s'est transformée en doigts longs et fuselés, des doigts d'adolescent.
Et tu as imaginé la caresse se prolongeant, suivant la ligne de tes sourcils, effleurant les paupières, contournant tes pommettes, s'attardant sur le pourtour des lèvres après avoir dessiné l'arête du nez.
Tu l'entendais chuchoter "Réveille-toi, mon ange".
Tu as répondu "J'arrive, mon âme. Attends-moi".

Ils sont beaux ces réveils dans ta quatrième dimension.
Ils sont beaux et ils sont justes.


Post-it d'après-midi en pente douce (16:22) : ne pas oublier d'écrire une ode à The Divine Comedy à défaut de pouvoir l'inclure dans la radio "Moments de grâce".
Neil Hannon rulezzzzzzzzz !

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