dimanche, mars 20, 2005

Clown




S
oigner sa rage et sa douleur dans l'autodérision.
Je me sens comme elle, à cet instant précis.
Et je joue au clown même si les clowns me font pleurer.
Regarder le monde au travers du filtre déformant de l'ironie qui s'applique d'abord à soi-même.
Plus facile à dire qu'à faire...

"Dis-moi, mon amour... pourquoi est-ce que je n'aime rien tant que ces moments où tu te tais et où ce que tu es me parvient sans entraves ni détours, juste dans une infime dilatation de ta pupille couleur des mers du Nord ?"

Mais tu n'es plus là pour répondre...

Alors je fais le clown...

Pourquoi est-ce que tu ne ris pas ?
Souris, mon ange, souris...
Ce sont juste des paillettes de perdition transformées en songes drôlatiques avec mes voeux qui volent vers toi...
Souris, mon ange...

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