lundi, novembre 15, 2004

Énervements...

... successifs, concomittants, superposés et toujours aussi vains qu'inutiles (mais ça défoule).
  • les parasites qui déparent les blogs intelligents et/ou sensibles de commentaires rivalisant de mièvrerie et de fausse compassion dégoulinante, empilant les "bisous", "Bizzzzz", "snifffff, je pleure pour vous" et autres hypocrisies qui ne leur coûtent rien mais peuvent leur rapporter gros en termes de retour/intérêt sur investissement minimal vers leurs propres blogs illisibles, terrifiants de vacuité, lamentables de conformisme panurgique sur tout ce qui fait pleurer Margot (en vrac et par ordre d'intérêt croissant, la faim dans le monde, l'étripage des bébés phoques et la disparition de "Friends" ou de "Dawson" à la téloche). Les hyènes cauteleuses de la blogosphère, les charognards sans pudeur. Ou comment placer sa tartufferie quotidienne comme on achète des SICAV en espérant se repaître des miettes des autres...
  • les lemmings qui foncent tête baissée sur la plus petite couillonnade (parfois rigolotte et au second degré mais les lemmings en question ont comme particularité commune de n'avoir AUCUN esprit digne de ce nom) croyant enfourcher des chevaux de bataille qui n'ont que la taille de cafards (genre ceux qui descendaient dans la rue pour "défendre la liberté" façon NRJ, se pensant les alter ego des barricadiers de Budapest en 56 mais ne sachant même pas ce qu'est la LEN).
  • les brise-noix
  • les mythos
  • les escrocs de l'âme
  • les faussaires du coeur
  • les parasites
  • les plagiaires
  • les lèche-culs
  • les moulins-à-vent
  • les brasseurs de vide
  • les cloportes
  • les nuisibles
  • les sans esprit, sans dignité, sans honneur, sans panache.

Évidemment que ça ne va pas mieux !
Parce que rien ne pourra me consoler d'avoir vu débarquer sur un lieu que j'appréciais, la même vérole qui m'avait déjà fait fuir ailleurs et sur laquelle je m'étais défoulée dans le silence miséricordieux d'une autre aire, abandonnée depuis.
Ça avait déjà donné ça...
Casse-couilles, tu m’emmerdes !
Oui ! Toi, là ! La casse-couilles qui me les brise, qui m’étouffe, qui me colle aux semelles comme de la crotte de chihuahua à son Jean-Paul Belmondo !

Tu n'en sais rien et tu n’en sauras jamais rien à moins qu’un soir, à l’attaque de la 3ème ou 4ème bouteille de Pol Rémy Brut à 72 centimes d’€uro de chez Leclerc (j’ai pas les moyens de me déglinguer la tête façon flamboyante, au Cordon rouge Mumm’s comme la Patsy des Ab’ Fab’), je ne te vole définitivement dans les plumes, je ne t’écrabouille, je ne te pulvérise, je ne te disperse, je ne t’atomise.

Tu n’en sais rien parce que tu ne comprendrais même pas ce qui t’arrive, ma courge !
Tu es tellement stupide ! Tu ne captes rien. Ni l’humour (ce qui ne t’empêche pas de piquer les saillies des autres quand elles ont eues un minimum de succès, pour les recycler dans tes propres posts), ni le 2nd degré (même si tu t’esclaffes bruyamment pour faire croire que tu as compris), ni la dérision (encore moins l’auto-dérision).
Et tu es collante ! Dieux, que tu es collante !
Tu étais là à nous traîner aux basques comme un chiot qui jappe autour de tes mollets pour qu’on fasse attention à lui.
Tu nous suivais à la trace, tellement emplie de flagornerie pour ce que tu croyais être l’aéropage des dieux, nous encensant à la louche que c’en était gênant.
On ne pouvait pas poster sans que tu y ailles de ton commentaire de groupie bien lèche-bottes.
Tu n'as toujours pas capté que si je ne répondais JAMAIS à un de tes coups d’encensoir, c’est parce que je n’avais rien à te dire ?
Et tu étais là, à te rengorger d’une complicité inexistante alors que je me mordais l’intérieur des joues jusqu’au sang pour ne pas t’envoyer bouler dans la gadoue dont tu es pétrie.

Mais le pire, c’est que tu as gagné, ma cruche !
A force, de guerre lasse (sans même qu'elle ait été déclenchée), il s'en est trouvé pour céder à tes manoeuvres de limace courtisane et te laisser entrer dans le saint des saints ! Faiblesse insigne des humains lambda devant la flatterie et les courbettes !
Depuis le temps que tu avais le pied dans la porte contre laquelle je m’arc-boutais de toutes mes forces pour ne surtout pas devoir supporter tes mimiques vulgaires, tes âneries convenues, ton manque d’élégance, de classe, d’intelligence, de culture, de colonne vertébrale, de caractère, de personnalité, de sincérité….
Enfers putrescents ! Je tourne la tête deux secondes et te voilà dans la place !
Outre le fait que cela m’a obligée à porter un regard désenchanté, où le mépris le dispute à la déception, sur notre petite troupe d’exigeants cyranesques qui s’assument et qui, avant toi, auraient préféré crever la gueule ouverte plutôt que de s’en excuser et déchoir, je t’en veux à mort.
Parce que je ne te supporte tellement pas, raclûre de bauge à cochons, chiûre de mouche coprophage, que j’ai préféré déguerpir et abandonner notre nid d’aigle plutôt que de consentir à céder, à me résigner à ta présence dégradante et niveleuse par le bas, par le médiocre, par le conformisme le plus veule.

Casse-couilles, ne viens plus pleurer des larmes de crocodile sur mon départ silencieux.
Ne viens plus poser tes commentaires mielleux et enamourés sous mes textes ou je te zigouille, je t'éviscère, je te lamelle façon carpaccio, je te décapite et je plante ta pauvre tête de Grima Worm Tongue sur une pique à l’entrée des lieux que tu as pollués à jamais de ta seule insignifiance triomphante.

Ne me pousse pas, casse-couilles !
Tu sais que je suis capable de le faire.

Et ce soir, elle est revenue traîner sous mes yeux, cette asphalteuse chattemite...
Et comme je sais par avance que personne ne comprendrait que je démolisse une bonne fois pour toutes cette "pauvre petite chose innoçente", je fais comme le loup de Tex Avery : je file hurler un bon coup sur le balcon qu'est ce blog.

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"- Messieurs, si je vous ai arrachés à vos pokers et à vos télés, c'est qu'on est au bord de l'abîme. La maladie revient sur les poules. Et si j'étais pas sûr de renverser la vapeur, je vous dirais de sauter dans vos autos comme en 40. Le tocsin va sonner dans Montparnasse. Il y a le cholera qu'est de retour. La peste qui revient sur le monde. Carabosse a quitté ses zoziaux. Bref, Léontine se repointe. Bon, je récapitule dans le calme: On la debusque, on la passe à l'acide, on la dissout au laser et on balance ce qui reste dans la lac Daumesnil."
Bernard Blier dans "Faut pas prendre les Enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages"

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