vendredi, novembre 05, 2004

Downside-Up


"Downside up, upside down
Take my weight off the ground
Falling deep in the sky
Slipping in the unknown

I stand here
Watch you spinning
Until I am drawn in
A centripetal force
You pull me in"


C'était le bon choix, d'extraire le CD d'OVO-Millenium de la pile.
Parfait cocktail entre des mots qui caressent le mal, cajolent la douleur et une musique qui pulse dans les veines et t'empêche de t'endormir sur le bord glissant/coupant de la spirale descendante.

Face à toi-même, ne jamais faire semblant. Ça ne marche pas.
Jouer la comédie du "Tout va bien" en s'infligeant du sautillant là où tu te liquéfies, c'est faire un travail de faussaire, de faux-monnayeur.
Il faut juste trouver le point d'équilibre, la fragile balance entre l'évanouissement et l'envol.

La comédie, tu la joues suffisamment hors de tes remparts pour t'en abstenir intra muros.
Dehors, ils la jouent tous de toutes façons. Et on ne leur jette pas des pierres pour ça ! Oh non !
Tu as vu ce salopard de Lassalle mimer les larmes de compassion sur Cannelle au journal de France 3. Et glisser, l'air de rien "qu'il faut laisser aux mentalités le temps de changer", tout ça pour défendre ses copains chasseurs/arsouilles/braconniers/xénophobes qui se sont fait le monstrueux carton de ce 1er novembre...
Laisser le temps faire ? Ah bon ? La race des ours pyrénéens a disparu de la surface de la terre et ce n'est pas le temps qui la ramènera, triste sire !
Lassalle et son béret vissé sur le crâne, pour bien marquer son appartenance à un Béarn qu'il massacre et vend au lobby routier et chimique, au côté d'un ministre-alibi de pacotille qui a lâché les vannes de toutes les pétoires de France et de Navarre en autorisant la chasse aux loups et en cautionnant les comportements hors-la-loi d'une logique d'éradication de la bête qui dérange l'homme qui l'est si peu. Humain, bien entendu....
Et ce type est élu.
Et ce type est écouté.
Et ils lui tendent les micros à cet empaffé d'escroc.
Ils ont belle mine à se gausser des étatsuniens !

Tiens ? La colére est venue instantanément.
Chacun sa morphine...

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