Évidemment, quand on tombe sur ça alors quon devrait être au turbin depuis hier, qu'on a rien commencé de ce qu'on avait prévu de faire, qu'on se dit toutes les cinq minutes "Je m'y colle dans cinq minutes", ça devrait logiquement vous culpabiliser ou vous donner un coup de pied salutaire sur l'arrière-train... que nenni !
Un sourire, à peine...
J'ai toujours eu cette fâcheuse propension à attendre d'être au pied du mur pour réagir. Et ça ne fait qu'empirer avec le temps.
Désormais, il m'arrive même de laisser passer la limite du pied du mur, de me rouler en boule dans un coin, de faire l'autruche... et d'ajouter une couche de culpabilité au mille-feuilles compliqué façon Tour de Pise qu'est devenu ma "vie".
Pas cette fois-ci.
Cette fois-ci, ce sera panique à bord peut-être, Titanic sans Di Caprio, L'aventure du Poséidon sans la gîte, la Tour Infernale sans les retours de flamme... mais je ne laisserai pas passer la limite.
Je me demande même ce que je fais encore devant l'ordi au lieu de m'activer et, en dehors de la chaleur qui monte et du café que j'entend passer avec son gargouillis rassurant, je dois bien avouer que c'est de la pure mise en danger, doublée à la fois d'une espèce d'allégresse dont je n'ai guère l'habitude et d'une fébrilité un poil agaçante parce que, hein ! ho ! Faut pas pousser quand même ! J'attaque pas la face Nord de l'Eiger, non plus ! Il doit bien y avoir des limites à ma sociophobie et des pauses dans les panic attacks, non ?
Juste un essai de curiosité de l'autre sans me recroqueviller ou fuir.
Juste l'espoir d'une légèreté.
Juste une envie de rire devant un bon verre de Jurançon frais.
Juste plein de choses à écouter et peut-être autant à raconter...
Allez Psyché ! Remue-toi ! De toutes façons, tu ne peux plus reculer...
mardi, juillet 12, 2005
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