On va faire du lourd au léger (enfin... léger est peut-être excessif !).
Pour répondre en gros aux commentaires (à leur esprit général, je dirais) des précédents billets, il me semble qu'il y a un léger décalage entre ce que j'ai écrit et ce qui en a découlé.
Je m'explique :
La tonalité majoritaire était (et je l'apprécie bien évidemment !) : "Ben, nous on t'aime alors tu devrais moins te détester !"...
Je n'en dénie ni la sincérité ni la gentillesse mais il y a maldonne, il me semble !
Le fait de se détester n'a rien à voir avec le fait d'être aimé ou pas ! Je connais des tas de gens détestables qui sont aimés, j'en connais ausi des très bien qui ne le sont pas. Il n'y a aucun lien entre les deux états.
Ceux qui me lisent depuis un moment, savent très bien que je suis aimée ! Que j'ai une famille qui m'adore et ferait les pieds aux murs pour moi, que j'ai connu l'amour d'un homme, amour tel que jamais dans mes rêves les plus fous, je n'aurais pu imaginer recevoir de cette façon (que j'y ai renoncé par amour POUR lui, est un AUTRE problème... que je ne m'en relève pas, aussi).
Rien de tout cela n'empêche que je me déteste (pour tout un tas de raisons que vous pouvez taxer de pathologiques ou de névrotiques ou de ce que vous voulez, peu importe, j'ai perdu toute susceptibilité à ce sujet). Je dirais presque que c'est le contraire !
Recevoir tout cet amour et continuer à vivre dans le dégoût ou la déception constante de soi-même en devient quasiment culpabilisant et alimente plus encore cette détestation.
Parce que vous vous dites que vous êtes vraiment la dernière des dernières pour ne pas vous contenter ou vous satisfaire de cet amour-là... et un dégoût de plus, un !
Je n'écris pas pour être aimée (je suis sûre que certains snobinards blogobourgeois ricanent s'ils me lisent à cet instant mais comme ils ne font pas partie de mon monde ou des commentateurs de ce blog et que leur avis, je m'asseois dessus, ça me glisse dessus comme de l'eau sur un canard...), j'écris pour hurler ce que je ne peux pas hurler ni même susurrer à l'entourage qui m'aime. Justement.
Ne le prenez pas mal : mais on ne peut pas comparer un "lectorat virtuel" à sa famille, à ses enfants, à ses parents ! Non ? Allez... soyez sincères !
Je sais bien qu'on n'écrit pas dans le vide quand on publie sur le net. Que ça n'a RIEN d'un journal intime.
Je sais bien qu'on est lu (et je n'ai toujours pas réponse à la question de la publication ou pas et du pourquoi on le fait), je sais bien qu'on peut recevoir une forme d'amour (ou de haine) mais ce n'est pas NOUS, pas vraiment NOUS... c'est NOUS à la fois avec un filtre (celui d'une forme d'anonymat, de distance qu'offre la toile) et sans filtre du tout puisqu'on a l'impression qu'on peut totalement se laisser aller alors que le vrai NOUS, le NOUS en vrai, celui de la vraie vie n'oserait jamais dire ce qu'il écrit sur son blog.
Voilà.
J'espère que c'est plus clair.
Sinon, j'accuse les pharmaciens de France et de Navarre d'être les gougnafiers les plus escrocs du monde de la féminité en persistant à vendre pilules et crèmes soit-disant miracles ou autres produits de régime alors qu'il leur suffirait de mettre en vente un petit virus de gastro-entérite ou de grippe intestinale pour avoir enfin des clientes satisfaites : 3 jours, 5 kilos en moins !
Là où c'est un peu gênant, c'est que justement, je ne les avais pas à perdre...
Je flageole encore un peu sur les guiboles (et les 27° prévus ne vont rien arranger) mais ça ne m'empêchera pas d'aller voir mon père cet après-midi (en priant pour ne pas tomber dans les pommes au volant) et d'y retrouver ma soeur en visite bi-annuelle avant de la remettre dans son avion pour Paris et sa Sorbonne où elle a encore 260 copies de maîtrise à corriger... la pauvre !
Allez.... il faut que j'aille décorer la bête en fille qui va bien...
jeudi, avril 28, 2005
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