Il y a des mots comme du miel, de l'hydromel, une ambroisie dont on s'enivre jusqu'à l'évanouissement.
Il y a des mots comme du fiel, comme la ciguë qu'on boit jusqu'à la dernière goutte.
Il y a des mots qui peuvent être les deux au fil du temps, au fil de ta souffrance, au fil de ton exaltation, au fil de ta mémoire.
Des mots comme des faux.
On devrait effacer des dates, des lettres, des jours, des mots.
Ou pas.
Tu n'écris pas de blogs.
Tu construis des tombeaux avec des mots.
Y revenir sans cesse. Reparcourir le chemin, revivifier la mémoire, refaire l'histoire.
Réinventer des temps et des vies parallèles. Ceux et celles qui existent quelque part dans une autre dimension, au gré des carrefours et des choix faits ou mal faits.
Défaire.
Refaire.
Les noeuds coulants.
13 novembre 2002 - 13 novembre 2004
Il y a des mots comme un éther évanoui, évaporé, dont ne reste que la fragance entêtante du souvenir qui ne se fane pas.
"Où que tu sois, reçois tout mon amour, mon ange,
je t'embrasse de toute mon âme,..."
Moi aussi, mon ange. Moi aussi.
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